Sept mois à peine après la sortie du folk « Chemtrails Over The Country Club », Lana Del Rey dévoile « Blue Banisters », son huitième album porté par une de ses plus belles chansons, « Arcadia ».
Dans la lignée du tube « Video Games », « Blue Banisters » est empli d’une extrême mélancolie, voire d’un blues singulier. Lana Del Rey se réapproprie le genre sans essayer de copier les icônes du genre. Elizabeth Woolridge Grant, de son vrai nom, nous en livre une version dépouillée et cinématographique. L’héroïne lynchienne de « Born to Die » semble s’être métamorphosée en Marilyn, celle de « The Misfits », notamment dans « Black Bathing Suit ». Plus mélodieuse et aboutie que « Chemtrails Over The Country Club », cette suite quasi en piano-voix nous touche par ses envolées lyriques troublantes et maîtrisées, n’en déplaise à ses détracteur. La diva insaisissable se révèle aussi, grâce ce nouvel opus, être une des plus poétiques et piquantes plumes de la scène pop actuelle. Et oui !

Blue Banisters, le huitième album de Lana Del Rey