Les héroïnes romantiques, focus sur Ophélia de Léopold Burthe

De Cléopâtre à Giselle, en passant par Jeanne d’Arc et Ophélie, Le Musée de la Vie Romantique met en lumière « Les Héroïnes romantiques » de l’histoire de l’humanité ou de l’art !

Léopold Burthe (1823- 1860), Ophélia 1852, huile sur toile, 62,3 x 100,3 cm – Musée Sainte-Croix, Poitiers, France © Musée de Poitiers / Christian Vignaud

A travers une sélection d’une centaine d’œuvres, peintures, sculptures, manuscrits et objets d’art, Le Musée de la Vie Romantique, ancienne demeure du peintre Ary Scheffer située dans le quartier de la « Nouvelle Athènes », réunit les grandes héroïnes romantiques aux accents tragiques. L’exposition « Les Héroïnes romantiques » les présente sous les traits d’Eugène Delacroix, Anne-Louis Girodet, Théodore Chassériau, Antoine-Jean Gros, Léon Cogniet et surtout de Léopold Burthe. Son « Ophélia » (1852) est sans aucun doute la Joconde de cet accrochage. L’artiste franco-américain y montre la mort d’Ophélie, personnage central de la pièce « Hamlet » (1603) de William Shakespeare. Dans la scène 7 de l’acte IV, la jeune femme succombe à la folie dans un ruisseau. Et pour cause, son amant a tué le père de la défunte qu’il tient pour responsable de la mort du sien. Son visage est serein alors que sa main semble s’accrocher à la branche d’un Saule, comme une ultime hésitation. Cette scène mythique a inspiré de nombreux peintres dans les années 1820. La plus célèbre représentation reste sans doute la version de John Everett Millais (1851-1852) exposée à la Tate à Londres.

Héroïnes romantiques jusqu’au 4 septembre 2022 au Musée de la Vie Romantique de Paris.
Informations pratiques : http://www.museevieromantique.paris.fr