Avec son septième album, Les cent prochaines années, Albin de la Simone entre pour l’éternité dans la cour des grands de la chanson française !
Réalisateur pour Miossec, Pomme, Vanessa Paradis ou Pierre Lapointe, Albin de la Simone a confié la réalisation de son septième opus à Sage, dans un soucis de renouveau. De son vrai nom Ambroise Willaume, l’artiste y a intégré des arabesques organiques délicates, à l’instar des cuivres flamboyants et chaleureux. Les cent prochaines années sonne toujours aussi « beau ». La voix posée, le ton juste, l’artiste de 52 ans bouleverse avec son écriture aussi intimiste qu’universelle. On s’y reconnaît de bout en bout, même s’il s’y dévoile comme jamais, notamment sur la pochette, où il apparaît enfant dans les bras de sa mère. Qui n’a jamais entendu les mots du titre Ta mère et moi, sortis de la bouche de ses parents, parfois avec colère ? Tout en douceur, en équilibriste hors pair, Albin de la Simone magnifie nos existences faites de hauts et de bas comme celle d’Ellen Andrée immortalisée dans L’Absinthe de Degas et La Prune de Manet, tableaux dont s’est inspiré l’auteur pour écrire Mireille 1972. Les femmes sont omniprésentes dans ce disque. Avec tendresse, Albin de la Simone souligne l’importance qu’elles ont dans nos vies, notamment dans Lui dire, une conclusion qui sonne comme une déclaration d’amour, chantée avec le brésilien Rodrigo Amarante (Los Hermanos, Little Joy).


Les cent prochaines années, le septième album d’Albin de la Simone