Le Musée d’Art Moderne de Paris consacre une vaste rétrospective à Nicolas de Staël (1914-1955), figure emblématique de la scène artistique française d’après-guerre. Focus sur trois œuvres !

Collection particulière © ADAGP, Paris, 2023 © Photo Jean-Louis Losi
Cette rétrospective complète, la première depuis celle organisée par le Centre Pompidou en 2003, met en lumière une partie de son travail moins connu à travers une sélection d’environ 200 tableaux, dessins, gravures et carnets venus de nombreuses collections publiques et privées, en Europe et aux Etats-Unis, dont une cinquantaine montrées pour la première fois dans un musée français. Nous nous sommes attardés sur trois d’entre-elles !
L’Orchestre – Paris, 1953

Fils d’une musicienne et grand mélomane, Nicolas de Staël fréquente dès 1951 Suzanne Tézenas, célèbre animatrice des soirées du Domaine musical, auxquelles elle le convie régulièrement. Dans cette composition tout en nuance de gris, se distingue un chef d’orchestre, des silhouettes, un violon à gauche et une contrebasse à droite, ou encore le rideau de scène encadrant la composition.
La Route – Ménerbes, 1954

Récurrent tout au long de son œuvre, la route symbolise chez Nicolas de Staël le voyage dont il est un grand adepte. Ici, l’artiste représente dans son style singulier celle qui mène à Uzès et qu’il emprunte régulièrement pour se rendre chez son ami Douglas Cooper, historien de l’art et collectionneur.
Parc des Princes – Paris 1952

Le 26 mars 1952, Nicolas de Staël assiste en nocturne avec sa femme au match de football France-Suède au Parc des Princes, qui n’est pas celui existant, datant de 1972. Fasciné par le spectacle qui se joue sous ses yeux, il entreprend une série de toiles sur ce thème, dont ce très grand format.
Rétrospective Nicolas de Staël au MAM, Paris jusqu’au 21 janvier 2024.
Pour en savoir plus sur l’exposition découvrez notre balade photographique ci-dessous, bonne visite !











