Dans son BD-reportage « Le droit du sol – Journal d’un vertige », Etienne Davodeau nous embarque dans son pèlerinage écologique et militant. Saisissant !

Quel rapport avons nous, nous français, avec notre terre ? Etienne Davodeau y répond dans « Le droit du sol », son nouveau roman graphique engagé. Sa réflexion longue de 800 km débute dans la grotte du Pech Merle, qui renferme des peintures rupestres préhistoriques, et se termine à Bure, sur le site d’enfouissement de déchets nucléaires. Hier, nos ancêtres nous laissaient des traces précieuses préservées dans nos sol. Notre génération y sème, elle, du poison. Au-delà du raccourci simpliste mais juste, Etienne Davodeau s’interroge sur l’avenir de cette peau terrestre que nous malmenons. Des spécialistes ou des amis, l’accompagnent dans sa réflexion et cette marche bucolique à travers la France. L’auteur croise notamment la route d’un guide de Pech Merle, d’un ingénieur agronome, d’un physicien spécialiste du nucléaire ou encore d’un activiste écologique. Chacun dans son style l’éclaire et nous aide à comprendre que cette terre, qu’il chevauche parfois avec difficulté du fait de l’âge et du climat, vie. Philosophique, scientifique et teinté d’humour, « Le droit du sol » nous rappelle que l’humanité marche sur des oeufs et qu’il ne tient qu’à elle d’en prendre soin.
Le droit du sol – Scénario et dessin : Etienne Davodeau – Pages : 216 – Prix : 25 € – Editeur : Futuropolis


