Après l’énergie de Blur, la fantaisie urbaine de Gorillaz, l’exotisme de « Le vol du Boli », Damon Albarn se fait mélancolique, avec la sortie d’un nouvel album solo orchestral « The Nearer The Fountain, More Pure The Stream Flows ».
Après « Le vol du Boli », une odyssée africaine, l’explorateur musical Damon Albarn change de cap et nous emmène à l’opposé, au nord. A la base « The Nearer The Fountain, More Pure The Stream Flows » devait rendre hommage aux paysages singuliers islandais. Le confinement étant passé par là, le musicien a fait évoluer son projet. Ces 11 nouveaux morceaux explorent désormais les thèmes de la fragilité, de la perte puis de l’émergence et de la renaissance. Mais la nature n’est jamais très loin, on y entend souvent la mer et les oiseaux. Pas étonnant, le titre de l’album est tiré de « Love and Memory », un poème de John Clare intitulé considéré comme l’un des premiers poètes environnementalistes britanniques. D’une grande mélancolie, cette nouvelle expérimentation d’un des plus grands représentants de la pop est cependant tournée vers la lumière.


The Nearer The Fountain, More Pure The Stream Flows, le nouvel album de Damon Albarn