Better Lucky Than Beautiful, le clé pour rentrer dans le truquant Bingo Club

Bien entouré, de Neysa, Vassili, Marie-Paule, Emile, Annelinde ou Thomas, Martin Rousselot a ouvert son Bingo Club à l’aube des années 20 et nous en donne aujourd’hui la clé : « Better lucky than beautiful », un premier album pop-électro-folk fourmillant d’idées !

Bingo Club – I do we do

« Ma chèvre, je t’aime plus que tout », Martin Rousselot déclare sa flamme à l’animal sur une mélodie planante, dans « Ma chèvre » le premier titre en français de l’album. Le ton est donné ! Mais qui peut bien être cette chèvre ? Un indice se trouverait-il dans la pochette, une peinture de l’artiste néerlandais Karel Dicker ? Cette toile représente un jardin d’Eden contemporain où Adam se serait métamorphosé en chèvre. Des mystères « Better lucky than beautiful » en contient plus d’un. Ce disque a été conçu comme un carnet de voyage, une collection de dix chansons écrites et enregistrées à différentes époques et dans différents lieux. Ainsi, « Sushi Wang », un hymne gangsta rock d’insultes, a vu le jour à Cambridge en 2013. Imaginée en 2020 pendant le premier confinement, « Pas de problème »  raconte une conversation entre un être humain flânant dans les rues de Paris et un robot policier incapable de concevoir que l’on puisse se déplacer sans raison ni destination précises. Cinématographique, porté par des voix féminines envoûtantes, un brin surréaliste et poétique, « Better lucky than beautiful » est un beau moment suspendu, une chance pour les oreilles curieuses ! 

Bingo Club © Florent Vindimian

Better lucky than beautiful, le premier album de Bingo Club