Avec Le Disque Bleu, Benjamin Biolay signe son retour au croisement de la bossa nova et de Histoire de Melody Nelson : l’un de ses meilleurs albums !
Après deux disques très pop, Grand Prix (2020) et Saint-Clair (2022), Benjamin Biolay revient sur les terres qu’il affectionne tant : l’Amérique du Sud. À travers ce double album foisonnant, l’auteur-compositeur-interprète nous invite à un voyage musical allant de la bossa nova brésilienne à la chanson française — celle de Mélody Nelson de Gainsbourg, mais aussi celle des Passantes de Brassens (d’après un poème d’Antoine Pol), qu’il reprend ici en y insufflant une gorgée de soleil.
Loin d’être froid, Le Disque Bleu se révèle lumineux et chaleureux, teinté d’ambiances cariocas. Et pour cause : Benjamin Biolay l’a en partie enregistré à Rio de Janeiro, mais aussi à Buenos Aires, Paris, Sète et Bruxelles. Il en résulte des influences variées, qui se reflètent notamment dans les arrangements de cordes, parfois flamboyants, empreints d’accents latins, d’ici et d’ailleurs. À l’instar de la bossa nova, l’album navigue ainsi d’un continent à l’autre. Inspiré d’un poème de Louis Aragon, Oh la guitare rend un élégant hommage à Pablo Neruda. Et malgré une plume parfois crue, Benjamin Biolay retrouve ici toute sa superbe.


Le disque bleu, le onzième album de Benjamin Biolay
